Dans une société où le patrimoine, déjà concentré, augmente plus vite que les revenus d'activité, l'augmentation annoncée des successions appelle une réforme de la fiscalité des transmissions.
Entre 2030 et 2050, la génération du babyboom va transmettre à la suivante un patrimoine dont la valeur réelle a explosé avec l’envolée des prix de l’immobilier et de certains actifs financiers. Sans une réforme de l’impôt sur les successions et les donations, allant dans le sens d’une plus grande redistribution des patrimoines, ce "boom des héritages" risque d’être aussi celui des inégalités et de la reproduction sociale.
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